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392
Source : http://icietmaintenant.fr/SMF/index.php?topic=4118.0
J.M : Dans le numéro 392, qui parviendra aux abonnés vers la mi-novembre, vous trouverez entre autres choses un article de Jean Sider sur les innombrables apparitions d’avions fantômes (entendons par là : de faux avions) dans les pays scandinaves, au milieu des années trente. Une sorte de répétition générale de la vague de 1946, mais avec de faux biplans, au lieu de faux V1 et V2. (Les gens qui n’ont aucune expérience en ufologie vont penser que nous sommes complètement cinglés, mais peu importe : les documents sont là. Qu’ils se documentent, avant de juger !).
Vous trouverez aussi des compléments concernant les ‘’lumières de Venelles’’ : il s’agit du phénomène répétitif évoqué en réponse à la question précédente. On l’appelle ainsi parce qu’il a été filmé pour la première fois à Venelles (au nord d’Aix), le 2 juillet 1999, par Axel Mazuer.
Et puis vous trouverez d’étonnantes photos prises par Paul Reydet, un panorama des crop circles 2008 par Jacques Garnier, un article de Gildas Bourdais sur les documents officiels américains, et comme toujours, de nombreux témoignages récents, avec des contributions de Nicolas David, de Rémy Fauchereau, de Vincent Guérin, de Dominique Audigier, d’Alain Poulin, de Luc Chastan, de Jean-Claude Dufour et de bien d’autres, que je remercie sincèrement pour le joli travail qu’ils accomplissent. L’ufologie, c’est eux. Savez-vous ce qui a été vu le 4 avril 2008, à 2 h 45 du matin, dans les quartiers sud de Moulins ? Nous vous dirons tout, c’est promis.
406
(SOMCOM 406)
- Dans le numéro 406 de LDLN, Jacques Vallée nous expose tout d’abord un cas de « crash de rien » (de type1) dans le Sud-Ouest de l’Australie, en 1936 ! C’est le 30ème cas répertorié, mais un 31ème est évoqué, p. 37 (Tauranga, en Nouvelle-Zélande, début mai 2003)… et on en trouvera un 32ème dans LDLN 307. Que se passe-t-il ? S’agit-il d’une incroyable série de coïncidences purement fortuites ? La notion de « synchronicité », développée par Jacques Vallée, expliquerait-elle une si profonde ressemblance entre ces 32 incidents a priori sans lien entre eux ? Ou bien faut-il considérer que le phénomène OVNI (dont le caractère parfois mimétique n’est plus à démontrer)… s’amuse à « imiter des accidents d’avions » ? La question reste ouverte, et il ne servirait à rien de choisir une explication : il faut continuer à chercher, en examinant le maximum des données disponibles.
- Ensuite, Luc Chastan nous présente le récit, par les témoins eux-mêmes, d’une observation rapprochée d’un « triangle », dans le quartier sud de Bourges, le 13 juillet 2007. Ce mot « triangle » est souvent employé pour désigner un simple ensemble de trois lumières, mais ici, il s’agit bel et bien d’un objet matériel, de forme triangulaire. Cette affaire est d’autant plus remarquable qu’elle s’est déroulée à quelques centaines de mètres du lieu de l’extraordinaire apparition qui aurait eu lieu devant une cinquantaine de témoins qui se baignaient dans l’Auron, pendant la canicule de juin 1949 (voir LDLN 399, p. 4 et 400 p. 22).
- Gérard Marquès nous expose ensuite l’observation, faite par M. Vanni, d’un « cigare à hublots » qui a survolé le département du Var, d’ouest en est, en plein jour, un soir d’août ou septembre 1981 ou 1982. On peut espérer trouver confirmation du fait dans une publication antérieure.
- Jean-Jacques Petit nous raconte un événement contemporain du précédent, puisqu’il s’est produit un soir d’été en 1981 ou 1982. Il était alors contrôleur (militaire) de la navigation aérienne sur la base de Mont-de-Marsan. Au moment où un Mirage IV se posait, une personne au sol, ainsi que l’équipage d’un quadriréacteur C-135F, observaient la présence au sol d’un objet émettant des lumières clignotantes, sur la route de Saint-Sever, tout près de la base. La personne qui a alerté la base avait vu la chose se poser.
- Un homme qui était gendarme, en poste à Djibouti à la fin des années soixante-dix, nous raconte ses souvenirs d’un incident dans lequel on peut voir une sorte de « crash de rien », dans le secteur du Grand Bara, dans le Sud du pays. La nature du phénomène observé reste totalement indéterminée, et on ne saurait exclure l’hypothèse d’un phénomène naturel.
- La rubrique « observations récentes en France » comporte l’exposé de 14 observations faites entre le 17 juillet 2011 et le 1er janvier de cette année. Le cas le plus remarquable est incontestablement celui de Lens, que nous expose Jean-Pierre D’Hondt : il s’agit du survol à très basse altitude, d’un quartier de la ville, par un objet triangulaire décrit avec beaucoup de précision.
- Claude Abgrall et Jean-Claude Dufour nous proposent un aperçu, sous formes de tableaux, d’observations faites de par le monde en novembre et décembre 2011, ainsi qu’au début de janvier. Ils nous fournissent aussi, grâce à un ufologue tchèque nommé Ales Hruska, une liste de 35 observations faites en République tchèque entre le 20 juillet et la 12 novembre 2011.
- Maurice Thil s’est beaucoup intéressé, l’année dernière, aux archives concernant les cas de gigantesques « roues lumineuses sous la mer » signalés, depuis longtemps (au moins depuis le 30 mars 1925) par les capitaines de nombreux bateaux. On peut douter que ce phénomène (dont la réalité est bien établie) soit lié au problème ovni, mais les témoignages contenus dans diverses publications (notamment le Marine Observer) sont remarquablement précis. Six pages de ce numéro sont consacrées à cette question, et la suite de l’article figurera dans LDLN 407.
- Gildas Bourdais connaît mieux que personne, en France, l’affaire de Roswell (mieux, en tout cas, que les réalisateurs d’une récente émission de télé !). Il nous donne une analyse détaillée d’un livre américain absolument consternant, qui présente notamment un témoignage indirect « expliquant » l’affaire de Roswell par une sombre manipulation ourdie par … Joseph Staline(!) avec la participation du « Dr »Mengele et à grand renfort d’ailes volantes Horten et autres « soucoupes nazies ». Nous avons connu beaucoup de mauvais livres et de thèses stupides sur les ovnis, mais là, tous les records sont battus. Puisse cette chose-là n’être jamais traduite en français !
- Renaud Joseph, qui s’est spécialisé dans la traduction en français d’ouvrages américains de qualité nous explique qu’il existe un lien entre l’un des célèbres remote viewers (espions extrasensoriels) et le problème OVNI.
- Après une interview de Christel Seval, la rubrique « les Nouvelles »clôt ce numéro, avec une dizaine d’informations dont quelques unes devraient déclencher des recherches ultérieures… si quelqu’un veut bien s’en charger.
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Somcom407
En p. 2 de ce numéro 407, on trouve deux photos prises sur le ‘’Plateau des Idoles’’, au Col de Vence, par l’équipe coldevence.com, cet hiver, quand le col était sous la neige. Elles montrent la petite prairie située quelques dizaines de mètres au sud du « sphinx », au pied des pentes du Puy de Tourrettes. Cette petite prairie naturelle, à peine plus grande qu’un terrain de football, contraste fortement avec l’environnement rocailleux de ce plateau karstique, mais elle est surtout connue pour la fine couronne circulaire, d’une vingtaine de mètres de diamètre, dont Pierre Beake a fait connaître l’existence, il y a 19 ans déjà. On constate sur ces photos que la neige a entièrement fondu à l’intérieur de la couronne. Sans doute existe-t-il une explication, en termes de phénomènes naturels, mais nous ne la connaissons pas. Il se pourrait que la géologie très particulière des lieux explique cette bizarrerie (formation d’une doline, prélude à un possible effondrement du sol). Dans ce cas, il ne serait pas sans risque de se promener sur les lieux : on trouve sur Internet (en tapant : doline) d’effrayantes images de puits d’effondrement, en pleine ville de Guatemala City, et ailleurs dans le monde.
Jean-Claude Dufour nous raconte les circonstances troubles dans lesquelles un « témoin privilégié » du phénomène ovni, Michel Martin, nous a quittés, le 3 février 2012. C’est une très sombre histoire, liée sans doute à une série d’observations pour le moins étranges. Il est regrettable, et incompréhensible, que la mort de cet homme n’ait pas donné lieu à une enquête. Axel Mazuer nous raconte ensuite l’expérience vécue, le 11 décembre 1976, par une femme qui avait beaucoup fait parler d’elle, quelques années plus tôt, en battant le record du monde de durée en planeur (38 heures et 41 minutes, ce qui paraît incroyable). Il s’agit d’une RR3, c’est-à dire de la vision de petits personnages (d’environ 1 mètre de haut). Après cela, Philippe Cartier nos expose son observation d’un objet triangulaire lumineux, vert, dans la soirée du 10 août 1998. Il s’agit, rappelons-le, d’une soirée tout-à-fait exceptionnelle, qui constitue l’épisode majeur de la vague d’août 1998, exposée en détail dans nos numéros 350, 351, 352, 359 et 378. Un étrange silence pèse, d’ailleurs, sur cette remarquable vague, sans doute trop probante pour n’être pas… gênante. Grâce à Gérard Marquès, nous trouvons ensuite le témoignage de M. Bertani, concernant le passage au-dessus de Saint-Raphaël, un soir du début des années quatre-vingts, d’un « cigare à hublots » silencieux. Depuis la rédaction de cet article, la question de la date de cette observation a été résolue, de façon quasiment certaine. Le sujet est amorcé p.36, grâce à une recherche en archives faite par Fabrice Curlier, et sera précisé dans LDLN 408 (qui parviendra aux abonnés début juillet). Une autre RR3 inédite, en mai ou juin 1974, nous est exposée par M. Michel Tassain, qui a pu constater, à l’époque, une remarquable transformation physique, apparue du jour au lendemain, sur la personne du témoin. C’est le onzième cas de RR3 en France que nous enregistrons pour l’année 1974. On sait que ce type d’observation est devenu très rare depuis de nombreuses années. La rubrique ‘’observations récentes en France’’ expose une quinzaine d’observation faites entre juin 2011 et le 25 mars 2012. Jonathan Giné, qui a énormément expérimenté (de façon spontanée) en ce domaine, nous dit, p. 20, sa conviction que beaucoup de photos-surprises obtenues avec les appareils numériques sont dues, en fait, à l’utilisation du format JPEG. Il propose de pallier cet afflux massif d’images incertaines ou trompeuses, en utilisant le format RAW, ce qui ne présente pas de difficultés insurmontables, mais n’est pas possible avec tous les apn. Dans LDLN 396, nous avions été étonnés par la mention « U.S. Colombia », dans le témoignage écrit d’un consul britannique dans un pays d’Amérique du Sud. Jacques Bonabot nous révèle la clé du mystère, grâce à un petit rappel sur l’histoire de la Colombie. Il nous expose ensuite un cas de « crash de rien en mer, le 4 juillet 1965, entre Knokke-le-Zoute et Flessingue. Il est toutefois prudent de ne pas considérer ce cas comme un exemple de « crash de rien de type 1 », l’implication d’un aéronef n’étant pas établie. Gildas Bourdais rend hommage à la mémoire de Budd Hopkins, disparu le 21 août 2011. Vient ensuite la deuxième partie (qui n’est pas la dernière) de l’article sur les « roues lumineuses sous la mer ». Le problème est très complexe, il ne semble pas qu’on puisse en présenter, au stade actuel, une explication définitive. Qu’il soit lié ou non au phénomène OVNI, nous avons là un mystère, parmi bien d’autres, qui reste à éclaircir. Jean-Claude Dufour nous offre un bref historique du Col de Vence, un lieu chargé d’histoire autant que de mystères. Après une brève recension, par Claude Abgrall et Jean-Claude Dufour, d’observations faites de par le monde en février et mars de cette année, la rubrique ‘’les Nouvelles’’ aborde divers sujets. Elle nous révèle notamment une observation de la soirée du 5 novembre 1990, illustrée d’un plan précis qui montre que le témoin a tourné le dos à la trajectoire de la rentrée atmosphérique pendant presque toute son observation. Cela rappelle, entre autres, le cas de Montreuil-Juigné, que nous avons publié il y a treize ans : là aussi, la direction du regard du témoin était révélatrice de la validité de l’explication officielle. La même rubrique nous explique, p. 37, comment Claude Minghelli a réalisé un couplage de deux appareils photo numériques, dans le but d’apporter des éclaircissements sur le problème (irritant !) des photos-surprises.
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Somcom 409 (somcom tardif du 409)
Trois photos illustrent la première page de couverture de LDLN 409. La plus grande montre une magnifique montagne éclairée par le soleil couchant. Que vient faire cette montagne (le Grand Ferrand) dans une revue d’ufologie ? Elle se trouve là parce qu’elle a été le lieu, en 1974 ou 1975, d’un incident étrange, qu’on pourrait appeler « un crash de rien auditif » : le témoin, Michel Rabatel, n’a pas vu s’écraser un avion, il a entendu le bruit du moteur, puis une explosion, et ensuite, plus rien. Curieusement, la personne qui l’accompagnait n’a pas perçu le bruit de l’explosion. Toujours est-il que, bien que le soir fût sur le point de tomber, ils ont escaladé la montagne pour porter secours à d’éventuels survivants. Mais ils n’ont rien trouvé, ils ont appelé en vain, puis il leur a fallu redescendre, ce qui n’était pas simple, car la nuit était tombée.
Les deux autres photos de la page de couverture sont ce qu’on appelle des photos-surprises. Les exemples continuent à se multiplier, et on ne sait toujours pas à quoi on a affaire. On imagine souvent qu’il puisse s’agir d’«ovnis invisibles à l’œil nu », mais rien n’est certain, et les convictions fortes, dans un sens comme dans l’autre, ne résolvent pas le problème, qui dure depuis une quinzaine d’années... Jacques Bonabot nous explique comment, le 14 mars 2005, un étrange objet (qui ne ressemble en rien à l’idée qu’on se fait généralement des ovnis !) s’est manifesté sur un aérodrome belge. Il note une certaine ressemblance avec le cas de Guidonia, en Italie, le 17 juin 1993 (voir LDLN 334, pp. 6 à 11). Gilbert Rivière a recueilli un témoignage extrêmement étonnant, qui est à ajouter à la longue liste des RR3 françaises : un homme qui était en 1996 un appelé du contingent lui a expliqué comment, une nuit pluvieuse où il était de garde, il a soudain eu affaire à deux personnages, étrangement calmes, qui lui ont dit « avoir un problème avec leur engin ». Leur présence était parfaitement incongrue en ces lieux, mais il les as suivis sans demander d’explication. Cela montre, une fois de plus, qu’en présence de ce genre de phénomène, les témoins peuvent adopter des comportements inadaptés, comme s’ils se trouvaient sous influence. Il a constaté que ces deux personnages marchaient sans que leurs pieds touchent le sol ! Karim Derradji nous raconte ensuite comment, une nuit, un phénomène lumineux lui a paru répondre, immédiatement, à une pensée qu’il avait eue. Ce cas est intéressant, parce qu’on connaît de plus en plus de cas qui semblent prouver la réalité de certaines interactions mentales entre le phénomène ovni et des témoins. C’est ensuite un cas d’OMGD (observations multiples à grande distance) qui fait l’objet d’une mise au point. Il s’agit de l’affaire du 6 juin 1983 : ce soir-là vers 23 heures, six témoins ou groupes de témoins (certainement pas moins de 13 personnes) ont observé le passage sur la côte varoise, d’un objet silencieux, en forme de cigare, avec des « hublots » et de fortes lumières à ses extrémités. Nous reviendrons sur cette affaire, puisque c’est très probablement le même objet qui a été observé sur au moins trois sites, en Italie. La rubrique « observations récentes en France » témoigne d’une activité assez faible de phénomène au cours de la fin du printemps et du début de l’été 2012 : nous sommes loin de ce qui se passait en 2011, année riche en observations. C’est ainsi : la fréquence des apparitions fluctue avec une grande amplitude, et la belle saison 2012 semble (à première vue) avoir été dans l’ensemble assez calme. Nous verrons dans le numéro 410 qu’il n’en est rien. Mais n’anticipons pas… Jean Sider nous propose ensuite la première partie d’une étude qu’il a réalisée sur un sujet aux frontières de la cryptozoologie, puis nous trouvons la troisième et dernière partie de l’article sur les « roues lumineuses sous la mer ». Ce sujet présente des points communs très marqués avec l’ufologie : les innombrables témoins de ces « roues lumineuses » ont pu, dans certains cas, être victimes d’un effet d’optique les amenant à percevoir un ensemble de barres lumineuses parallèles comme une roue en rotation, mais cela n’explique en rien le phénomène, et on ne comprend toujours pas pourquoi les avions et les satellites d’observation ne confirme pas (à une exception près) ce que tant de marins ont vu de près. Jean-Claude Dufour nous raconte trois observations faites dans la région de Nice, il y a plus de quarante ans. Elles posaient déjà, à l’époque, les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. En particulier, on ne comprend vraiment pas comment un spectacle qui paraît s’offrir à une foule peut passer inaperçu à presque tous. Bernard Varizat et trois personnes de sa famille ont été témoins du passage d’un « boomerang » portant des lumières, à Montélimar, le 5 août 1994. Il a eu l’excellente idée, le lendemain matin, de dessiner ce qu’il avait vu, et de demander aux trois autres témoins d’en faire autant, chacun de son côté. Nous disposons ainsi de quatre dessins représentant le même phénomène. On peut constater à peu près autant de similitudes que de différences, mais les quatre dessins ne laissent planer aucun doute sur la réalité de l’observation. Plusieurs apparitions d’ovnis sont ensuite exposées, dont deux cas d’atterrissages qui remontent aux années soixante-dix. Et comme tous les autres, ce numéro se termine par la rubrique « les nouvelles » dans laquelle on verra, entre autres choses, qu’un « crash de rien » peut (peut-être) concerner non pas un aéronef, mais bel et bien … une voiture ! Tout cela reste hypothétique, et n’est envisageable que si on veut bien admettre que les explications les plus triviales ne sont pas toujours les meilleures.
411
Somcom 411
Les deux images de couverture de ce numéro 411 se rapportent à des observations récentes en France. La première est un joli photo-montage de Daniel Olivan, qui illustre une observation faite par deux personnes, à Bodilis (Finistère), le 16 février 2012 à 0 h 30 du matin : un triangle sombre, bordé de lumières rouges, coupe la route juste devant la voiture des témoins, si bas que cet ovni est peut-être responsable du bris d’une branche d’un chêne, qu’on voit distinctement au premier plan.
La deuxième image est la photo d’une radiographie qui semble révéler la présence d’un implant ! Le lien entre cette radio et le phénomène ovni est clair : moins de 5 mois après la prise de ce cliché, le sexagénaire concerné et sa fille ont fait une observation assez rapprochée, aussitôt suivie d’anomalies dans leur environnement. Ce ne sont là que deux de nos ‘’observations récentes en France’’, mais ce sont les plus frappantes et les mieux documentées. Avant cette rubrique, le premier article décrit avec beaucoup de précision l’observation (O combien rapprochée !) d’un ‘’triangle’’, non loin de Béthune, en novembre 2002. Le témoin, qui était en voiture, est passé juste sous l’objet… ce qui lui a permis d’observer de curieux détails sur la surface inférieure. Ensuite, après une mise au point (probablement définitive) sur l’affaire des faisceaux coudés de Rebouillon, vous trouverez un témoignage qui vient compléter la documentation sur les étranges événements du 18 mars 1972, puis un long article sur une RR3 marocaine. Plus bref est le récit, par Didier Leroux, de l’incroyable rencontre que son trisaïeul racontait en famille, en affirmant l’avoir réellement vécue. L’affaire devait paraître invraisemblable à l’époque ! On retrouve le mystère des implants avec un article de Gildas Bourdais sur le dernier livre du Dr Leir, livre qu’il a traduit en français. Grâce à Maurice Thil, nous avons ensuite l’exposé de cinq observations d’ovnis qu’il a trouvées dans la collection du Marine Observer.
L’article suivant expose quatre affaires révélatrices de caractères qu’on trouve, de manière récurrente, dans les témoignages Ovni. Dans un cas suisse, l’environnement, généralement très animé à cette heure de la journée, est désert au moment où l’ovni apparaît. A La Neuville-les-Bray (dans la Somme), le témoin vient de s’installer, un soir, pour faire de la photo astronomique ; survient un objet lumineux, qui disparaît derrière des arbres, puis remonte en oblique et disparaît. Le photographe n’a pas eu le réflexe de photographier la chose ! Dans le cas survenu à Nice, le 1er juillet 1996, le témoin se repose sur son lit, quand une soudaine impulsion l’amène à regarder à l’extérieur. Il observe alors le passage d’objets non identifiés… et fort heureusement, il fait des photos. Dans le dernier cas, à Salonique, les témoins sont nombreux, mais la plupart d’entre eux ‘’oublient’’ presque aussitôt ce qu’ils viennent de voir. Jean Sider nous entretient ensuite d’un sujet qu’il a beaucoup étudié, et qui constitue une caractéristique majeure du phénomène : le mimétisme et le polymorphisme des ovnis. C’est aussi le sujet de son dernier livre. Dans le même ordre d’idées, Michel Pasdeloup nous cite le témoignage du Prince Youssopof, l’homme qui est venu à bout de Raspoutine : il a tout simplement observé, de nuit et en présence d’autres témoins… un faux train ! Dans la rubrique ‘’les Nouvelles’’, on retiendra notamment un récapitulatif de 17 cas de bêtes fauves, signalés en France entre octobre 1995 et janvier 2013 : des panthères noires, des crocodiles, un ours, des pumas, une lionne… qui disparaissent comme par enchantement, et dont on ne retrouve jamais les carcasses. Ironie du sort : au moment où ce numéro de LDLN sortait de l’imprimerie, ce tableau récapitulatif était déjà caduc : il faut maintenant ajouter trois panthères noires de plus, ainsi qu’un puma ! Nous verrons cela dans LDLN 412.
412
Somcom 412
Le premier article de ce numéro 412 fait le point sur les événements du 6 juin 1983, un point qui n’est pas définitif, et qu’il faudra réactualiser en fonction des éléments qui feront surface. Rappelons qu’il s’agit d’un cas flagrant d’OMGD (observations multiples à grande distance), et qu’en conséquence, il n’y a pas lieu de s’interroger sur la réalité des témoignages, mais seulement sur la nature de ce que tant de personnes ont observé ce soir-là, quelques minutes avant 23 heures, dans la région PACA et le Nord de l’Italie (ainsi qu’en région parisienne, à Bordeaux et jusqu’en Sardaigne !). Une thèse a été avancée, en 1987, expliquant les observations de cette soirée par « un bolide ». A première vue, l’idée peut paraître raisonnable, si l’on présuppose que tous les témoins ont vu le même objet, et si l’on ne prend en considération que les récits compatibles avec l’explication avancée ! Mais quand on examine les témoignages dans le détail, on s’aperçoit que cette explication ne tient pas : il aurait fallu que le bolide soit capable de changer de cap (ce qui a été signalé aussi bien en Italie que dans la région du Mont Ventoux), et même qu’il soit capable de suivre une trajectoire en forme de siphon d’évier ! Il aurait fallu, également, qu’il fût muni d’une rangée de hublots, et capable de projeter une traînée lumineuse… vers l’avant ! En outre, des témoins, aussi bien en France qu’en Italie, affirment avoir vu « la » chose à très courte distance, et même « rasant les toits ». On l’aura deviné : cette explication ubuesque n’a pas été proposée, mais présentée comme une évidence, à avaler sans discussion. Tout cela nous rappelle bien des souvenirs (18 juillet 1967, 5 novembre 1990, etc).
Jean-Marie Bigorne nous expose ensuite un cas qui remonte au 20 janvier 1974, et qui mérite de passer à la postérité : il s’agit du passage lent, à très basse altitude, au-dessus d’une centrale électrique, d’un disque lumineux émettant des faisceaux sur tout son pourtour, puis s’élançant dans le ciel « à une vitesse foudroyante ». Les effets physiques intéresseront ceux qui cherchent à comprendre « comment ça marche » : le passage de l’objet a perturbé le fonctionnement de deux postes de télévision encore alimentés en 110 Volts, mais n’a pas affecté les postes alimentés en 220 Volts . En outre, le principal témoin oculaire a noté des effets physiologiques : conjonctivite durant plusieurs jours, et éruption de boutons sur tout le corps. Ce cas est donc à ajouter à notre liste de dommages physiques aux personnes, publiée dans LDLN 339, 344 et 345. Après cela, une jeune femme nous expose l’étrange aventure qu’elle a vécue, un soir de juin 2009, sur la côte Sud de la Crète. Nous avons là un exemple de plus d’interaction mentale, puisque le lendemain matin, cette jeune femme a mis un certain à se rappeler ce qui s’était passé au début de la nuit. Le sujet suivant concerne une série d’apparitions qui, a priori, n’ont rien à voir avec le phénomène OVNI, mais qui s’intègrent parfaitement parmi les « problèmes connexes » : il s’agit des observations de fauves parfaitement inattendus dans nos contrées, et qui s’évanouissent sans laisser de traces, et surtout, sans qu’on retrouve jamais leurs dépouilles. Nous en avions publié une liste récapitulative dans le numéro précédent, mais voici une avalanche d’exemples supplémentaires, concernant un puma, six (ou sept ?) panthères noires, un tigre, et un gros félin non identifié, suivi de ses deux petits ! Tout cela pourrait paraître farfelu, si les sources d’information n’étaient pas parfaitement identifiées. C’est à n’y rien comprendre. Dans la rubrique ‘’observations récentes en France’’, on trouvera quelque quatorze observations faites entre le 17 août 2012 et le 6 mars de cette année. Deux d’entre elles comportent la prise de photos, qui sont reproduites sur la couverture. Et à tout cela, il faut ajouter les très nombreuses photos obtenues par un chercheur inlassable, Stéphane Brignone, qui passe la plupart de ses nuits à traquer le phénomène. Les résultats qu’il obtient ne sont pas tous convaincants au même degré, mais quelques uns de ses clichés sont stupéfiants (comme on le verra encore dans LDLN 413). Et il faut savoir que d’autres personnes, sans consacrer autant de temps à l’énigme, obtiennent des résultats comparables. Un exemple est présenté dans ce numéro, avec la photo du « têtard » de Batz-sur-Mer. Jean-Pierre D’Hondt nous rappelle divers exemples de ce qu’il appelle « l’effet téléobjectif », effet dont nous avons vu récemment un exemple assez stupéfiant, avec le cas des Estables (LDLN 410) : un témoin observe un objet insolite à une certaine distance, mais il en distingue certains détails, comme s’il avait pratiquement le nez dessus. Vient ensuite la seconde partie de l’article de Jean Sider, intitulé « mimétisme et polymorphisme des ovnis ». On est là, probablement, au cœur du problème OVNI, tant sont nombreux les témoignages qui appuient cette interprétation. Suite aux articles que nous avons publiés récemment, au sujet des « interactions mentales » entre le phénomène et les témoins, Dominique Moreau nous rappelle un exemple caractéristique : quand un photographe professionnel observe, son appareil en mains, un ovni dans de bonnes conditions, et ne prend pas de photos, on peut supposer que la chose observée exerce sur lui une influence qui inhibe un réflexe. Le 27ème chapitre de notre série « Tout ça ne date pas d’hier » concerne deux observations faites en France, pendant l’occupation, par des soldats allemands. L’article est illustré par un tableau qui récapitule 14 autres observations d’ovnis faites pendant la seconde guerre mondiale. On trouve ensuite une analyse d’un livre qui concerne la plus remarquable observation d’ovni datant de cette époque : celle de Los Angeles, le 25 février 1942. Le livre est celui de Terrenz Sword, The Battle of Los Angeles. Il s’agit d’un livre extrêmement riche en informations, mais qui laisse diverses questions en suspens. Le 25 février 1942 garde son mystère. Ce numéro s’achève sur la rubrique « les Nouvelles » et sur quelques remarquables photos de Stéphane Brignone.
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Somcom 413
Les manifestations ‘’classiques’’ du phénomène OVNI, celles qui avaient tant attiré l’attention, il y a une quarantaine d’années, continuent à se faire de plus en plus rares : on ne signale quasiment plus d’atterrissages, encore moins de RR3. Le mystère a changé de forme, mais il est toujours présent : de nos jours, les photos-surprises ont, avec les RR4, pris le relais. La continuité est assurée, dans la mesure où les anomalies sur photos présentent des aspects conformes aux modèles constatés dans les années 1950 à 1980.
C’est le cas des quatre photos qui illustrent la couverture de ce numéro 413. L’une d’elles montre un halo solaire, le 2 juin 2013. Sur un premier cliché, on voit le halo seul, mais la seconde, prise quelques instants plus tard, révèle la présence d’un corps sombre, en forme de ballon de rugby, dont la surface reflète la lumière du soleil. Les trois autres photos de cette couverture –et l’une d’elles surtout- rappellent fortement les « soucoupes à coupoles » d’antan. Les trois autres pages couleurs montrent d’autres photos-surprises, qui posent autant de problèmes d’interprétation. Une jeune femme nous raconte ensuite l’étrange aventure qu’elle a vécue, une nuit, quand elle n’avait que 17 ans. Subitement réveillée, elle est sortie sur un petit balcon, où elle s’est trouvée en présence d’une plaque triangulaire, sombre, immobile et silencieuse. Distance de la jeune fille à cette chose : environ 2,50 ! Toute l’incompréhensible étrangeté du phénomène OVNI est perceptible dans un témoignage comme celui-là. Jean-François Péroteau nous confie les informations qu’il a pu recueillir, concernant un cas de dommages aux personnes. Ces informations sont très succinctes, hélas, et il est douteux qu’elles puissent un jour être complétées. Il est certain que la frilosité de bien des témoins nous prive de données dont il faudrait pouvoir disposer. Un tabou résulte de la méconnaissance de ces phénomènes, et… cette méconnaissance renforce le tabou ! Vient ensuite un témoignage concernant une RR3, dont l’existence a été détectée par Alain Poulin. Elle a eu lieu au tout début des années soixante-dix. La qualité du témoin confère une crédibilité excellente à ce témoignage. Après cela, un témoin de toute évidence ‘’privilégié’’ nous confie ses souvenirs. L’un d’eux constitue un cas d’implant (le second, en France, dont nous ayons connaissance). Cela s’est passé à Amiens, en 1978, alors que le témoin était étudiant en classe préparatoire. L’implant (indolore)dépassait en partie de l’épiderme de cet homme, qui n’a pas eu trop de difficulté à l’extraire. On devine la suite : il s’en est rapidement débarrassé, et l’implant n’est donc pas disponible pour examen. Gérard Tournier d’une part, Gérard Lebat d’autre part, nous exposent deux cas d’ovnis plongeant dans des lacs. Dans l’un de ces cas, l’objet a été vu ressortant quelques centaines de mètres plus loin et s’élançant verticalement vers le ciel. Jean Sider complète ensuite le dossier des ‘’fusées-fantômes’’ observées en Suède en 1946, et montre que le phénomène a perduré, jusque dans les années quatre-vingts ! De plus en plus, les photos-surprises occupent une place prépondérante dans notre rubrique ‘’Observations Récentes en France’’. Ce numéro ne fait pas exception, et une forme se répète curieusement ces derniers temps, une forme qui rappelle les ‘’soucoupes à coupoles’’… et qui rend de moins en moins vraisemblables les explications par des insectes passant près de l’objectif des appareils photo numériques ; un autre caractère intéressant de ces photos-surprises est le pourcentage (impressionnant) de celles qui montrent une anomalie semblant accompagner un avion en vol. On trouvera ensuite, dans ce numéro 413, la troisième et dernière partie de l’article de Jean Sider intitulé ‘’mimétisme et polymorphisme des ovnis’’. Claude Lavat nous entretient ensuite d’un concept qui lui est cher, celui de transformation sténopéique, déjà présenté dans son livre publié il y a deux ans. Didier Lang nous décrit (et nous conseille) un système très pratique permettant d’obtenir le spectre de la lumière émise par les ovnis… si ces derniers veulent bien se prêter à l’expérience, ce qui n’est évidemment pas garanti. Quant à Jonathan Giné, il nous explique pourquoi, si on s’intéresse aux anomalies sur photos numérique, le format RAW est préférable au JPEG. Le dernier article de ce numéro est le fruit des recherches faites en bibliothèque par Maurice Thil, sur des observations nocturnes de très improbables ‘’dirigeables allemands’’ dans toute la moitié sud des îles britanniques, au début de l’année 1913. Cette question nous ramène vraisemblablement au ‘’mimétisme des ovnis’’, tant il semble improbable que les Allemands se soient livrés à ces dangereuses incursions peu compatibles avec les performances des matériels de l’époque. Bonne lecture !
415
Somcom 415
La couverture du numéro 415 présente une photo-surprise assez différente de celles qui nous sont parvenues à un rythme soutenu, depuis une quinzaine d’années : au beau milieu d’un panorama de Lisbonne, pris le 16 août 2013 vers 8 h 30 du matin, apparaît une énorme masse blanche, en forme d’œuf, entourée -sauf à son sommet- d’un halo au contour extérieur assez précis. L’arrière-plan est constitué par le paysage urbain, et non par le ciel, ce qui accroît le contraste.
Sur la deuxième page, au verso de la couverture, deux images réalisées sur ordinateur montrent l’apparence d’un objet observé en position stationnaire (plus précisément en deux positions successives), quelques mètres au-dessus du sol, à Châtenois, dans les Vosges, le 8 janvier 1993 en début de nuit: pendant plusieurs minutes, trois automobilistes ont observé, dans d’assez bonnes conditions, cet objet qui projetait un faisceau de lumière verte, lequel éclairait une zone de forme carrée sous lui. Deux des témoins (ceux qui ne conduisaient pas) ont observé des détails précis sur cet objet. La conductrice de la voiture a pris peur. Le cas d’Agay remonte également à 1993. Un soir de septembre, deux étudiants en vacances ont assisté au passage de quatre objets triangulaires de grande taille. Chacun d’eux portait des lumières, régulièrement espacées, sur leurs côtés avant. L’incident est surtout intéressant par les circonstances qui l’ont accompagné : un silence subit des bruits de la nature, et, pour le témoin qui nous a rapporté ce cas, l’impression de « parler comme dans du coton » et de ne pas percevoir, ou très faiblement, ce que disait son ami. Ce dernier a manifesté aussitôt un « blocage psychologique » a propos de cet incident. Viennent ensuite deux témoignages précis et révélateurs sur les événements du 5 novembre 1990. A Tarnos, M. Casabonne et son beau-frère ont pu observer de près un gros objet très structuré, aux formes précises, portant des « hublots » lumineux. Cet objet est resté immobile pendant une minute ou une minute et demie, au-dessus d’un quartier de la ville, à très basse altitude, avant de s’éloigner. Quand M. Casabonne a témoigné auprès du service « compétent », on lui a répondu (évidemment) qu’il avait vu la rentrée du satellite soviétique. A Eygalières, dans les Bouches-du-Rhône, Mme Thébault, qui rentrait de son travail, a cru voir un deltaplane sur le point de se poser sur sa pelouse. Les arbustes entourant son terrain ne lui ont pas permis d’observer cet objet très longtemps, mais, alerté par les lumières, son compagnon, qui se trouvait à leur domicile, est sorti sur la terrasse et a juste eu le temps de voir la chose reprendre de l’altitude (en silence) et passer au-dessus de la maison. Si c’était l’engin soviétique, que Mme Thébault a vu, elle aurait sous-estimé la distance d’observation d’un facteur 42 500 ! Qui peut croire cela ? Jean-Marie Bigorne nous raconte ensuite l’incident vécu, dans l’Aisne, par un jeune homme qui n’a pas hésité, un soir, à se précipiter en direction d’un phénomène lumineux extérieur à sa chambre. La rencontre a rapidement pris fin… Le nom de Jabreilles-les-Bordes (une commune de Haute-Vienne) rappellera des souvenirs à ceux qui ont connu la grande vague du milieu des années soixante-dix. Nous avons retrouvé le témoin, qui confirme pleinement son témoignage de l’époque, et nous a livré quelques précisions. Les cas de ce genre, on le sait, ont pratiquement disparu de nos jours (objet très structuré, observé de près, au sol, et décrit avec beaucoup de précision, de même que les empreintes laissées sur le terrain). Le problème, lui, n’a pas disparu pour autant ! Le phénomène OVNI a tellement évolué dans ses formes, au cours des quarante dernières années, que la rubrique « observations récentes en France » comporte surtout des apparitions nocturnes de « boules » lumineuses. On notera quand même quelques exceptions, comme la vision, le 27 ou le 28 juin 2013, d’un « triangle »sombre, aux coins arrondis, portant des lumières à ses extrémités. Le témoignage est remarquablement précis et fiable. De plus, deux autres habitants de la localité ont signalé avoir vu (et, pour l’un d’eux, filmé) un objet triangulaire, à la même heure, dans la soirée du 28. Or, la localité en question est… Lyon ! Il est difficile de comprendre comment un objet aussi insolite, survolant une grande agglomération, a pu être remarqué par trois personnes seulement. On reconnaît là, une fois de plus, ce qui pourrait bien être une caractéristique du phénomène : il est là, mais pas pour tout le monde. Les interprétations classiques (et sans doute un peu rapides) du phénomène OVNI (HET ou autres) s’opposent à l’acceptation de cette situation difficile à concevoir, mais peu à peu, il devient évident que l’aspect « expérience intime » est prédominant par rapport à l’aspect « véhicule, objet matériel ». En d’autres termes, le phénomène ne se résume pas aux idées simples qu’on a pu s’en faire. Gildas Bourdais a traduit en français le récent livre de Leslie Kean (la dernière compagne de Budd Hopkins), qui sera disponible dans quelques jours. Il a profité de l’occasion pour nous raconter deux remarquables exemples d’interceptions d’ovnis par des avions de chasse : ce sont le cas péruvien du 11 avril 1980, dans la région d’Arequipa et celui de Téhéran, le 18 septembre 1976. Claude Lavat nous expose ensuite une conséquence de sa théorie de la « transformation sténopéique » : c’est l’ «effet Doppler symétrique ». Quant à Jean Sider, il poursuit son exposé (qui s’achèvera dans le numéro 416) sur les combustions humaines spontanées et les diverses hypothèses émises à leur sujet. Dans la rubrique « les Nouvelles » on trouve notamment des indications sur l’étonnante aventure vécue, du 10 au 16 novembre 2013, par un couple de personnes âgées, entre le Var et l’Italie. Les circonstances de l’incident ont permis de supposer qu’ils avaient été victimes d’un cas de « téléportation », et des mesures semblent avoir été prises pour qu’il soit difficile, ou impossible, de clarifier ce sujet. Bien entendu, une explication triviale a été présentée comme l’explication unique et définitive de cette affaire.
416
(somcom 416)
Pour une bonne part, ce numéro 416 est axé sur le fait qu’on ne connaît toujours pas de « cas parfait » en ufologie. Ce n’est pourtant pas la quantité qui fait défaut : il est facile, de nos jours, de constituer des catalogues d’observations comportant un nombre d’entrées à 5 (voire 6) chiffres. Pourquoi donc ces milliers et ces milliers de témoignages n’ont-ils pas entraîné une reconnaissance générale et définitive du phénomène ? Une première réponse vient immédiatement à l’esprit : aucun témoignage ne satisfait la totalité des critères nécessaires pour constituer une preuve. Mais est-ce bien exact ? Pas tout-à-fait, si l’on songe, par exemple, au cas de Bastia, le 3 août 1981 (affaire exposée dans nos numéros 387, 388 et 389) : une apparition d’ovni constatée par des témoins nombreux, ayant entraîné des effets physiques importants, corroborée par un rapport de gendarmerie et par un article dans la presse locale… peut fort bien tomber dans l’oubli. Ainsi donc, quand un cas d’ovni présente toutes les caractéristiques désirables, c’est au niveau de la transmission de l’information qu’intervient un blocage que rien ne justifie. Ce constat est illustré tout d’abord par une observation faite sous Louis XV et publiée, en 1738, par l’académie royale des Sciences : Maurice Thil nous explique qu’elle mériterait d’être largement connue, or elle ne l’est pas… et a peu de chances de le devenir. Il est ensuite question d’un témoignage absolument extraordinaire : un soir de juin 1990 (ou peut-être 1991), un grand nombre d’élèves d’un lycée professionnel, à Poligny (Jura) auraient observé le passage d’un objet très structuré et de dimensions gigantesques. Pour le moment, on ne connaît, malheureusement qu’un seul et unique témoin. Comment comprendre que tous les autres (au moins une centaine, apparemment) ne se soient jamais fait connaître ? Aussi longtemps qu’on ne réussira pas à retrouver quelques-uns d’entre eux, un doute continuera nécessairement à planer sur cette affaire. L’enquête se poursuit, et elle promet d’être longue et délicate… L’affaire de l’ovni évoluant à proximité du porte-avions Foch, tôt après le lever du jour, le 7 janvier 1974, ne constitue pas non plus un « cas parfait » : deux témoins seulement se sont exprimés à l’époque, et l’un d’eux semble aujourd’hui introuvable. La rubrique « observations récentes en France » apporte de nouvelles évidences à l’appui de cette idée : il manque toujours quelque chose pour qu’une manifestation du phénomène ait valeur de preuve. Il est facile de distinguer deux causes principales de cette situation : le nombre, généralement très réduit, de témoins, et le nombre plus réduit encore d’ufologues disposés à enquêter sur le terrain. L’ufologie en France souffre, depuis 35 ans, d’une véritable crise des vocations. Gildas Bourdais nous expose ensuite le dossier (particulièrement complexe) des « documents Majestic 12 », qu’il a longuement exploré et qu’il connaît sur le bout des doigts. Il y a incontestablement de la manipulation dans l’air, et il est bien difficile d’imaginer la trame globale de l’affaire. Qui cherche à intoxiquer qui, et surtout, dans quel but ? Jean-Marie Bigorne nous raconte ensuite une observation faite par quatre agents EDF, à la limite ouest de Brest, à l’aube du 6 décembre 1973, c’est-à-dire un mois avant l’affaire dite « du Foch ». Les croquis réalisés par trois des quatre témoins donnent du poids à cette affaire, même si un seul d’entre eux s’est fait connaître, à une date récente. Laurent Boulanger, Président de l’association Phénomènes, nous relate ensuite trois cas récents (deux en 2013, le dernier le 15 janvier 2014) de manifestations lumineuses observées en pleine nuit dans des chambres aux volets clos. (Nous avons déjà évoqué quelques cas de ce genre, tel celui de Nice, en mars 1989, qu’Alain Bauquet a relaté dans notre numéro 414.) Dans la rubrique « les Nouvelles », on notera particulièrement le rappel de deux exemples supplémentaires du syndrome « comme dans du coton », évoqué dans le numéro précédent à propos du cas d’Agay : pendant une observation d’ovni, tous les bruits sont totalement atténués, au point que les témoins entendent à peine le son de leur propre voix. Nous avons eu connaissance, très récemment, d’un quatrième exemple (qui sera exposé prochainement), et il est certain qu’il en existe d’autres. Il serait intéressant de constituer un catalogue, aussi complet que possible, des cas de cette sorte : ils permettront peut-être un jour de mieux comprendre à quoi nous avons affaire. Un appel est donc lancé aux lecteurs qui auraient connaissance d’autres exemples.
417
Somcom 417
Le numéro 417, paru en mai, est en grande partis consacré à des cas à haute étrangeté. II comporte tout d’abord l’exposé de sept cas de « triangles », complété par une liste chronologique de 28 autres cas, avec les références permettant de remonter aux sources. Depuis plus de vingt ans, le mot « triangle » est utilisé pour décrire des objets d’aspects très différents, comportant ou non une « masse » portant trois lumières, masse qui peut être épaisse ou très fine, noire ou d’aspect métallique, avec parfois divers détails qui varient grandement, d’une observation à une autre. Tout cela ne suggère certainement pas des objets fabriqués en série, comme le sont nos voitures ou nos avions : il faut vraiment chercher pour trouver deux descriptions semblables. Jean-Claude Dufour nous fait part de ses souvenirs concernant une suite d’observations d’ovnis et de phénomènes de hantise qui se sont déroulés il y a quarante-trois ans, dans la région de Draguignan. Qu’on le veuille ou non, il existe en effet quantité de témoignages qui semblent montrer qu’ovnis et hantises ne sont pas toujours des phénomènes entièrement disjoints. On poursuit dans le domaine des hautes étrangetés avec le témoignage d’un homme, un juriste en retraite, qui a eu à deux reprises affaire à des MIB, en 1990. Les deux fois, cela s’est passé en plein Paris. L’absurdité du comportement de ces personnages est conforme au schéma qui se dégage de la masse des témoignages de ce genre. Georges Meunier nous raconte ensuite les étranges observations que sa compagne et lui ont faites dans la Somme, puis c’est Alain Poulin qui nous livre son rapport d’enquête sur… une autre affaire de MIB. On reste dans le même registre avec le témoignage d’un homme qui dirige une entreprise liée à l’industrie automobile. Circulant un matin sur l’autoroute de Clermont-Ferrand à Lyon, il a vu un étrange objet volant assez proche de la chaussée. Bien qu’il eût un rendez-vous professionnel qui ne lui permettait guère de s’attarder, il s’est arrêté pour mieux observer la chose, et c’est alors que sont intervenus deux hommes qui manifestement se sont intéressés à lui. Le plus souvent, les MIB ne se manifestent qu’au bout d’un certain temps, mais dans ce cas, ils sont apparus alors que le témoin était en train de regarder l’objet ! Vient ensuite le témoignage, tout aussi étonnant, d’un homme qui a vu un ovni… alors qu’il circulait, à Paris, sur les boulevards extérieurs. Il a vu la chose changer d’aspect, et a constaté, pendant l’observation, l’atténuation nette des bruits ambiants. Nous avons vu, dans nos numéros récents, des exemples comparables de cet « effet coton », comme on l’appelle maintenant. Après l’habituelle rubrique « observations récentes en France », et un trop bref commentaire du récent livre de Jean-Marie Bigorne, « Chasseur d’ovnis », la rubrique «les Nouvelles » évoque divers aspects du mystère et des recherches à son sujet.