En p. 2 de ce numéro 407, on trouve deux photos prises sur le ‘’Plateau des Idoles’’, au Col de Vence, par l’équipe coldevence.com, cet hiver, quand le col était sous la neige. Elles montrent la petite prairie située quelques dizaines de mètres au sud du « sphinx », au pied des pentes du Puy de Tourrettes. Cette petite prairie naturelle, à peine plus grande qu’un terrain de football, contraste fortement avec l’environnement rocailleux de ce plateau karstique, mais elle est surtout connue pour la fine couronne circulaire, d’une vingtaine de mètres de diamètre, dont Pierre Beake a fait connaître l’existence, il y a 19 ans déjà. On constate sur ces photos que la neige a entièrement fondu à l’intérieur de la couronne. Sans doute existe-t-il une explication, en termes de phénomènes naturels, mais nous ne la connaissons pas. Il se pourrait que la géologie très particulière des lieux explique cette bizarrerie (formation d’une doline, prélude à un possible effondrement du sol). Dans ce cas, il ne serait pas sans risque de se promener sur les lieux : on trouve sur Internet (en tapant : doline) d’effrayantes images de puits d’effondrement, en pleine ville de Guatemala City, et ailleurs dans le monde.
Jean-Claude Dufour nous raconte les circonstances troubles dans lesquelles un « témoin privilégié » du phénomène ovni, Michel Martin, nous a quittés, le 3 février 2012. C’est une très sombre histoire, liée sans doute à une série d’observations pour le moins étranges. Il est regrettable, et incompréhensible, que la mort de cet homme n’ait pas donné lieu à une enquête.
Axel Mazuer nous raconte ensuite l’expérience vécue, le 11 décembre 1976, par une femme qui avait beaucoup fait parler d’elle, quelques années plus tôt, en battant le record du monde de durée en planeur (38 heures et 41 minutes, ce qui paraît incroyable). Il s’agit d’une RR3, c’est-à dire de la vision de petits personnages (d’environ 1 mètre de haut).
Après cela, Philippe Cartier nos expose son observation d’un objet triangulaire lumineux, vert, dans la soirée du 10 août 1998. Il s’agit, rappelons-le, d’une soirée tout-à-fait exceptionnelle, qui constitue l’épisode majeur de la vague d’août 1998, exposée en détail dans nos numéros 350, 351, 352, 359 et 378. Un étrange silence pèse, d’ailleurs, sur cette remarquable vague, sans doute trop probante pour n’être pas… gênante.
Grâce à Gérard Marquès, nous trouvons ensuite le témoignage de M. Bertani, concernant le passage au-dessus de Saint-Raphaël, un soir du début des années quatre-vingts, d’un « cigare à hublots » silencieux. Depuis la rédaction de cet article, la question de la date de cette observation a été résolue, de façon quasiment certaine. Le sujet est amorcé p.36, grâce à une recherche en archives faite par Fabrice Curlier, et sera précisé dans LDLN 408 (qui parviendra aux abonnés début juillet).
Une autre RR3 inédite, en mai ou juin 1974, nous est exposée par M. Michel Tassain, qui a pu constater, à l’époque, une remarquable transformation physique, apparue du jour au lendemain, sur la personne du témoin. C’est le onzième cas de RR3 en France que nous enregistrons pour l’année 1974. On sait que ce type d’observation est devenu très rare depuis de nombreuses années.
La rubrique ‘’observations récentes en France’’ expose une quinzaine d’observation faites entre juin 2011 et le 25 mars 2012.
Jonathan Giné, qui a énormément expérimenté (de façon spontanée) en ce domaine, nous dit, p. 20, sa conviction que beaucoup de photos-surprises obtenues avec les appareils numériques sont dues, en fait, à l’utilisation du format JPEG. Il propose de pallier cet afflux massif d’images incertaines ou trompeuses, en utilisant le format RAW, ce qui ne présente pas de difficultés insurmontables, mais n’est pas possible avec tous les apn.
Dans LDLN 396, nous avions été étonnés par la mention « U.S. Colombia », dans le témoignage écrit d’un consul britannique dans un pays d’Amérique du Sud. Jacques Bonabot nous révèle la clé du mystère, grâce à un petit rappel sur l’histoire de la Colombie. Il nous expose ensuite un cas de « crash de rien en mer, le 4 juillet 1965, entre Knokke-le-Zoute et Flessingue. Il est toutefois prudent de ne pas considérer ce cas comme un exemple de « crash de rien de type 1 », l’implication d’un aéronef n’étant pas établie.
Gildas Bourdais rend hommage à la mémoire de Budd Hopkins, disparu le 21 août 2011.
Vient ensuite la deuxième partie (qui n’est pas la dernière) de l’article sur les « roues lumineuses sous la mer ». Le problème est très complexe, il ne semble pas qu’on puisse en présenter, au stade actuel, une explication définitive. Qu’il soit lié ou non au phénomène OVNI, nous avons là un mystère, parmi bien d’autres, qui reste à éclaircir.
Jean-Claude Dufour nous offre un bref historique du Col de Vence, un lieu chargé d’histoire autant que de mystères.
Après une brève recension, par Claude Abgrall et Jean-Claude Dufour, d’observations faites de par le monde en février et mars de cette année, la rubrique ‘’les Nouvelles’’ aborde divers sujets. Elle nous révèle notamment une observation de la soirée du 5 novembre 1990, illustrée d’un plan précis qui montre que le témoin a tourné le dos à la trajectoire de la rentrée atmosphérique pendant presque toute son observation. Cela rappelle, entre autres, le cas de Montreuil-Juigné, que nous avons publié il y a treize ans : là aussi, la direction du regard du témoin était révélatrice de la validité de l’explication officielle.
La même rubrique nous explique, p. 37, comment Claude Minghelli a réalisé un couplage de deux appareils photo numériques, dans le but d’apporter des éclaircissements sur le problème (irritant !) des photos-surprises.